« Étudiante, il fallait le voir acheter les journaux au kiosque de Montparnasse avec ses ballerines et ses lunettes de soleil. Elle avait la désinvolture de Jean Seberg dans « À bout de souffle », parfois avec les cheveux longs, parfois avec les cheveux courts, parfois blonde, parfois auburn, mais toujours lunettes de soleil. Petite, pulls marins, pantalon très serré, mais c’est surtout sa désinvolture que j’ai alias tant. Elle n’avait peur de rien, elle adoptait la vie, tout la faisait rire. Voilà, rire, c’était une solution. »
Nous sommes en 1989, Anouck vient de perdre sa grande sœur lors de son accouchement.
Comment vivre ? Comment avancer dans la vie sans la personne qui est son rempart ? Comment se forger lorsqu’on rentre dans l’adolescence ?
Et bien Anouck tente de s’accrocher malgré le silence qui coule dans ses veines, et malgré toutes ces personnes qui veulent la consoler.
Alors elle court, elle court avec son Walkman rouge vissé sur ses oreilles avec un certain Jean Jacques Goldman en fond musical.
Le chanteur deviendra sa « béquille mentale », elle ne quittera plus ses écouteurs et ce chanteur pendant 3 ans …
Un récit sur l’amour, la puissance des liens du sang.
C’est poignant et drôle à la fois encore mille mercis @annickperezzetlaoui @sasha_djr de nous avoir fait entrer dans vos vies.
Et cette dédicace « Pour Sophie, la vie finit toujours par gagner. »
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