Ce roman est une claque! Il est énorme !
"Je joue comme ça, aujourd'hui, comme lors de notre première rencontre, car je ne joue pas pour moi. J'ai pris le goût du dehors. Je joue notre histoire. Ma sœur aux mille et quelques jours, un disque des Stones dans une valise, la haine des batraciens, l'herbier qui doit encore sécher là-bas, à l'ombre des Pyrénées, le parfum des lèvres que j'ai à peine touchées, les mains tachetées de Rothenberg, immobiles à jamais dans le mains tachetées de Mina, les hoquets du magma, les vents solaires (…) je joue la vie et la mort comme si elles n'étaient rien, et elles ne sont rien."
Je termine ce roman si fort que j'ai le souffle coupé.
Joseph, Edison, Sinatra, Momo, Souzix, Fouine, Danny, tous orphelins, m'ont touché au plus profond de l'âme.
Je reste émue, bouleversée, et songeuse par cette histoire qui se passe dans l'orphelinat des Confins où tout se sait mais tous se taisent…
Cher Jean Baptiste Andréa, vous nous emmenez, une fois encore, dans un monde où tout reste possible, où la vie est éphémère et pourtant bien concrète.
J'aime tant votre plume à la fois tendre et poignante.
J'ai vécu un moment où je suis passée par toutes les émotions et où mon souffle a été coupé à plusieurs reprises.
On découvre Joseph jouant sur un piano public, dans les aéroports et les gares du monde entier.
Il attend Rose.
Pour connaître sa vie, il nous dévoile son enfance avec son professeur de piano Monsieur Rothenberg qui n'a qu'un mot à la bouche "le rythme"!
Sa vie est celle d'un enfant de bonne famille, jusqu'au jour où il perds ses parents et "son insupportable sœur" dans un accident d'avion…
Il sera dès lors placé à l'orphelinat des Confins.
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