« Peut-être ne fallait-il jamais revenir aux sources de soi, peut-être qu’il existe des explorations interdites, que les pierres ne se dérangent pas, peut-être que l’existence est une histoire de course, d’avancement, d’élan, que le passé est un ennemi et qu’il faut lui préférer l’oubli, l’amnésie, celui qui se retourne sur son ombre devient l’ombre à son tour. La lumière n’éclaire que l’avenir et peut-être qu’il vaut mieux ne pas savoir, ne pas vérifier, ne pas retrouver, ne pas étreindre une seconde fois au risque de se brûler. »
Je ferme ce livre le cœur serré, la gorge nouée mais avec l’idée d’avoir trouvé une sœur de douleur, de douceur.
En effet, @ninabouraoui j’ai cette douce impression que mon cœur vous accompagne maintenant…
Vous avez réussi à mettre des mots sur mes maux. Sur cette douleur atroce que nous partageons, celle d’avoir perdu son père, son ami, son allié.
Je m’imagine marcher dans les rues de Paris à vos côtés, et discuter comme deux personnes qui se connaissent, presque comme deux amies
Ce récit est si intime, si juste. Merci chère Nina de nous avoir ouvert votre cœur endolori. Merci pour vos émotions à l’état pur. Merci pour vos souvenirs en Algérie. Merci pour vos souvenirs avec vos amis durant les « années Sida ». Je me retrouve tellement en vous et j’aime votre Grand Seigneur
Vous l’aurez compris, ce livre est un gros coup de foudre !
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