« La vie, Sam, c’est tout ce que nous avons, poursuit-elle. C’est pour cela que nous devons la protéger, la respecter et la chérir : elle est aussi miraculeuse que fragile. Nous devons profiter de ce temps infime qui nous est accordé sur cette Terre. Renoncer à notre égo qui se révolte face à notre propre moralité. Certes, nous ne franchirons jamais les limites de notre système solaire. Nous ne vivrons jamais assez longtemps pour percer tous les secrets de l’univers, ou contempler les étoiles naître et mourir sous nos yeux. Nous ne sommes pas destinés à être acteurs, ni même spectateurs de ce grand dessein incompréhensible qui nous entoure. Nous passons là comme des fourmis dans une cathédrale, et nous disparaissons sans avoir saisi un millionième de ce que nous avons vu (…) À notre modeste niveau d’êtres humains, nous pouvons connaître tant d’amour, de beauté et de gloire. Nous pouvons respecter et admirer cet univers si indifférent à notre existence. Nous estimer heureux d’en avoir au moins fait partie. »
Une si belle histoire qui nous plonge dans l’univers de Sam Luzarche, jeune océanologue qui un jour, découvre une créature à côté de la fosse océanique des Mariannes, au large de l’océan Pacifique. Tout se déclenche à cet instant, et le jeune homme ne cessera d’être en quête de cette créature … Cela lui permettra de découvrir un peu plus son père, le grand Henri Luzarche, ethnologue, et la mystérieuse histoire des habitants de l’île de Blackney, qui disparurent tous un 21 septembre 1989, au large de l’archipel des Mariannes…
J’ai été happé du début à la fin ! Il y a du mouvement, des scènes fantastiques, des personnages en quête de vérité, et puis l’univers légendaire des océans !
Merci @sophiegriselle pour ce moment que je n’oublierai pas ! Merci @snagfiction @romain_naudin @geste_editions
Quel beau roman !!! Une réussite
