« Ils étaient mon père et ma mère, de toute éternité, et pour toujours. L’âge de mon père, c’était vingt-cinq ans de plus que moi, et ça n’a jamais changé. L’âge d’Augustine, c’était le mien, parce que ma mère, c’était moi, et je pensais, dans mon enfance, que nous étions nés le même jour. De sa vie précédente, je sais seulement qu’elle fut éblouie par la rencontre de ce jeune homme à l’air sérieux, qui tirait si bien aux boules, et qui gagnait infailliblement cinquante-quatre francs par mois. Elle renonça donc à coudre pour les autres, et s’installa dans un appartement d’autant plus agréable qu’il touchait à l’école, et qu’on n’en payait pas le loyer. »
Un chef d’œuvre, une pépite, un souffle d’oxygène que ce roman Il me fallait bien ça !
L’histoire de Marcel qui raconte ses premières vacances dans la garrigue de Provence, avec ses parents, son frère, sa sœur. Et puis l’oncle qui roule les R et sa tante Rose. Un père qui découvre la chasse. Et son fils qui découvre la Nature.
Des magnifiques descriptions à foison. Des mots qui touchent. Une plume qui émerveille.
Voilà ce que je ressens en lisant Marcel Pagnol …
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