"Cependant, cette rafle, je veux qu’on la connaisse, qu’elle dépasse le cercle des spécialistes de cette période. Elle n’intéressera pas ceux que ces récits lassent, dont la Shoah mille fois racontée à émoussé l’attention. Je voudrais simplement rendre hommage aux hommes qui ont souffert aux côtés de mon grand-père que je n’ai pas connu et peut-être ainsi atténuer la culpabilité de n’avoir pas tenté plus tôt de démêler les fils de cette histoire. »
Après avoir vu son documentaire il y a quelques temps, j’ai voulu lire son livre et l’histoire de cette rafle survenue en Décembre 1941.
@annesinclair.france y décrit comme elle peut, et avec les documents et les recherches qu’elle a fait, comment son grand-père Léonce Schwartz a pu être déporté. Lui et tous les autres : 743 Juifs français considérés comme notables.
Ils furent regroupés dans des blocs à Compiègne-Royallieu, non loin de Paris.
Léonce se retrouva avec René Blum (frère de Léon Blum), Roger Masse, Pierre Masse, Jacques Debré, Robert Dreyfus, Édouard Laemlé, Georges Wellers, Jean-Jacques Bernard (fils de Tristan Bernard), Maurice Goudreket.
Entre le froid glacial des nuits, la faim, l’horreur des douleurs, l’incompréhension totale, tous ces hommes ont su garder leur dignité …
Un récit tout aussi poignant que le documentaire.
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