« C’était la première fois qu’un patient le touchait autant et il avait du mal à retenir les sanglots dans sa voix. Mais être médecin, c’était aussi être fort (…) Il s’était passé quelque chose ces derniers jours. Ils étaient plus qu’une équipe médicale tentant de soigner un patient, ils étaient reliés par une histoire, par des valeurs qu’eux seuls partageaient. Pour toujours, ils seraient ceux qui avaient essayé de sauver Ali Benyoussef. C’était une sorte de famille à part entière. »
Par où commencer, d’abord vous dire que je ne voulais pas finir se livre, dans le sens où je ne voulais pas que l’histoire se termine… Voici encore un très gros coup de cœur de cette année @hellohellosarahbarukh je t’ai tout dit ce matin quand je t’ai écrit, parce qu’il fallait que je te le dise. Une « chronique » ne suffit pas ! Ta plume est remarquable de vérité, l’histoire est touchante au sens fort du terme, les personnages sont bouleversants. Bref je suis terriblement ébranlée.
Et je pense à vous très cher Gilles, qui avez disparu au tout début de ce fléau. Jamais vous ne m’avez quitté, alors que je n’avais pas encore 10 ans.
Laurent Valensi est médecin à l’hôpital Saint Louis de Paris. Il est marié à Nathalie, enceinte de leur deuxième, et père de la petite Julia. Nous sommes à la fin de l’année 1982 et il doit faire face à un patient aux symptômes inconnus et incohérents. Sa hiérarchie ferme les yeux et ne veut rien admettre. Plutôt cacher au monde que d’avouer. En effet, le patient Ali Benyoussef est atteint du « cancer homosexuel », comme on le dit à l’époque, autrement dit du Sida… Dès lors, le docteur Valensi se battra contre tous, aidé de Camille, Simone et du docteur David, afin d’essayer de sauver ce patient.
Photo prise à la librairie "Un moment chez Mémé"
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