« Je me suis dit : Puisque j’ai le moyen d’écrire, pourquoi ne le ferais-je pas ? Mais quoi écrire ? (…) Et puis, ce que j’écrirai ainsi ne sera peut être pas inutile. Ce journal de mes souffrances, heure par heure, minute par minute, supplice par supplice, si j’ai la force de le mener jusqu’au moment où il me sera physiquement impossible de continuer, cette histoire, nécessairement inachevée, mais aussi complète que possible, de mes sensations, ne portera-t-elle point avec elle un grand et profond enseignement ? »
Grâce à la professeure de français de mon fils je me suis plongée dans cette lecture aussi profonde que déchirante…
Un homme est condamné à la guillotine. Nous ne savons rien de lui, sauf qu’il a une mère, une femme, et une fille qui se prénomme Marie. Nous ne savons pas pourquoi il est condamné, mais nous vivons avec lui ses dernières heures. Nous ressentons intensément ses souffrances ainsi que ses sursauts d’espoir. Et cette plume aussi magistrale que celle de Victor Hugo nous met en émois du début à la fin…
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