top of page

"Le roitelet" de Jean François Beauchemin

« À ce moment je me suis dit pour la première fois qu’il ressemblait, avec ses cheveux courts aux vifs reflets mordorés, à ce petit oiseau délicat, le roitelet, dont le dessus de la tête est éclaboussée d’une tache jaune. Oui, c’est ça : mon frère devenait peu à peu un roitelet, un oiseau fragile dont l’or et la lumière de l’esprit s’échappaient par le haut de la tête. »


L’auteur nous raconte comment peu à peu son frère chute dans la maladie : la schizophrénie. On ressent deux mondes, celui de l’auteur où l’esprit est en questionnement devant une réalité éprouvante et impénétrable, et celui de son frère, un monde fermé , obscur et ténébreux.

Je rejoins les amis de chez @vleel_ pour dire que ce récit de vie est poignant, mais que les mots choisis le rendent poétique et très sensible …


Merci @vleel_ pour cette belle découverte

1 vue0 commentaire

Posts récents

Voir tout

« On associe souvent Babel à la folie des hommes. A leur mégalomanie. En fait, c’est tout l’inverse. La tour de Babel est une métaphore. Qu’elle touche le ciel, dit la Bible, mais cela ne signifie pas

« La tempête se répéta durant les trois nuits de notre séjour à Taormine. Le bruit du vent, de la pluie cinglant les vitres de notre cabine , venait renforcer celui de la mer déchaînée. Les masses de

bottom of page