top of page

"Marilyn, ombre et lumière" de Norman Rosten aux Editions Seghers

« Elle aimait la poésie. Elle comprenait, avec l’instinct d’un poète, que la poésie menait au cœur des choses. Elle connaissait le monde intérieur mouvant du poème, avec ses secrets, ses spectres, ses surprises. Elle aimait les surprises, verbales ou visuelles. Elle aimait le côté sombre et mystérieux qu’il y a dans un bon poème. Et quelque part au fond d’elle-même, elle ressentait une vérité primordiale : que la poésie est liée à la mort. La joie et la fascination sont l’autre visage de l’élégie. L’amour et la mort, opposés et mêlés, sont ses frontières. C’étaient les siennes. »


Coup de cœur absolu pour cette lecture passionnante, troublante, bouleversante et intimiste …

Marilyn aimait la poésie, elle aimait les animaux, elle aimait les enfants, elle aimait la lecture, la peinture et la sculpture, elle aimait les arbres, elle aimait les oiseaux, elle aimait la vie !

Norman Rosten nous conte Marilyn à travers leurs rencontres, leurs vacances, leurs appels téléphoniques, leurs dîners. Il nous emmène avec lui sur les traces de la plus belle femme du monde, une femme intelligente, intellectuelle et passionnée.

Comme j’aurais aimé la rencontrer, lui parler, l’écouter …

Ce récit est magnifiquement écrit, les mots sont choisis avec une grande délicatesse, on y ressent du respect, de l’amour et de la bienveillance.

Encore merci @editionsseghers pour ce cadeau





4 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

« On associe souvent Babel à la folie des hommes. A leur mégalomanie. En fait, c’est tout l’inverse. La tour de Babel est une métaphore. Qu’elle touche le ciel, dit la Bible, mais cela ne signifie pas

« La tempête se répéta durant les trois nuits de notre séjour à Taormine. Le bruit du vent, de la pluie cinglant les vitres de notre cabine , venait renforcer celui de la mer déchaînée. Les masses de

bottom of page