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Photo du rédacteurLes pages de Sophie

"Tous les matins du monde" de Pascal Quignard aux Editions Folio

« Tous les matins du monde sont sans retour (…)

Il gagna la cabane du jardin où il s’exerçait à la viole, moins, pour dire toute la vérité, dans l’inquiétude de donner de la gêne à ses filles que dans le souci où il était de n’être à portée d’aucune oreille et de pouvoir essayer les positions de la main et tous les mouvements possibles de son archet sans que personne au monde pût porter quelque jugement que ce fût sur ce qu’il lui prenait envie de faire. Il posa sur le tapis bleu clair qui recouvrait la table où il dépliait son pupitre la carafe de vin garnie de paille, le verre à vin à pied qu’il remplit, un plat d’étain contenant quelques gaufrettes enroulées et il joua le Tombeau des Regrets. »

Monsieur de Sainte Colombe se retrouve seul et inconsolable à la mort de sa femme.

Il vit avec ses deux filles Madeleine et Toinette. Sa seule activité est de jouer de la viole et de l’enseigner aussi. Mais il désire être loin de la cour du Roi et de ses prétendants.

Un jour, un jeune homme au nom de Marin Marais se présente pour assister à ses cours de viole.

Monsieur de Sainte Colombe s’y oppose, mais pas pour bien longtemps…

Entre tristesse et musique, l’auteur nous transporte dans la vie d’un homme blessé devenu austère, mais fidèle à sa passion …

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